C’est mon tout premier vol mais aussi mon premier baptême de l’air. On m’avait confié les commandes de l’avion. Nous survolions Paris où nous avions passé nos vacances d’été. Maintenant, nous nous dirigions vers notre belle ville d’Alger, retour tant attendu !
Voici notre voiture, une Dauphine blanche.
Lorsque mes parents avaient eu leur première voiture, il était beaucoup plus pratique et plus agréable de nous déplacer sans avoir à utiliser les transports en commun. Cela nous permettait de nous éloigner de la capitale et de visiter les environs d’Alger.
Lorsque nous flânions dans les rues d’Alger, nous avions l’embarras du choix pour nous divertir. Pour ne citer que les monuments, les édifices, les jardins etc., sans oublier bien sûr, la rue Michelet, la rue d’Isly...
Le dimanche après-midi était souvent pour nous l’occasion de retrouver nos oncles, tantes, cousins, cousines… Tous ainsi réunis, nous nous promenions dans la capitale. Nous parcourions un long chemin, sans nous rendre compte de la distance que nous franchissions. Nul ne s’en lassait. Nous croisions fréquemment des marchands ambulants qui proposaient aux passants des sachets de cacahuètes, ou autres gourmandises locales.
Là, à l’angle d’une rue, un petit cireur s’appliquait à faire reluire les chaussures de son client. Plus loin, un jeune garçon proposait aux passants les journaux quotidiens.
Nous nous dirigions à présent vers le « Gouvernement Général ». On apercevait, au premier plan, « l’horloge florale ».
A chacun de nos passages, nous ne manquions pas de nous y arrêter contemplant cette œuvre gigantesque ornée de fleurs
multicolores. C’était magnifique ! Je me posais souvent la question : est-ce qu’elle marche vraiment ? Est-ce qu’elle
indique vraiment l’heure ? Juste derrière, se trouvait
«le Monument aux Morts».
Le Monument aux Morts à Alger
La baie d’Alger – Alger illuminée le soir
Le stade Saint Eugène à Alger
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