Lors de nos promenades, en sortant de l’école, tout était prétexte pour faire un détour du côté de notre marchand de bonbons favori, chez un épicier, dans une boulangerie, peu importe. Juste une courte halte, le temps d’acheter nos friandises préférées, comme…
Les rouleaux de réglisse avec au centre, une dragée blanche, rose ou bleue. J’aimais dérouler ce long et épais ruban et le déguster lentement ou mordre à pleines dents dans ce rouleau fait d’une pâte molle et tendre.
La bibérine : capsule ronde blanche, rose, jaune… faite d’une sorte d’hostie et remplie d’une poudre parfumée à l’orange, au citron, à la fraise, parfois présentée sous une autre forme. Quelquefois, à l’aide d’une petite paille, nous aspirions cette mixture acide à souhait qui nous chatouillait la gorge puis nous laissions la capsule fondre lentement dans notre bouche.
Vous souvenez-vous des « martinets », ces bâtons de réglisse au manche torsadé et épais au bout duquel pendaient de longs fils de réglisse souples ?
Rappelez-vous aussi des zans, de grosses pièces rondes faites de réglisse lisse et brillant, gravées à l’effigie de personnages, célèbres ou non.
Sans oublier le bâton de réglisse en bois dur et rigide contre lequel nos malheureuses dents se heurtaient, jusqu’à réduire ce dernier à l’état de fibres que nous mâchions et remâchions, laissant ainsi notre palais s’imprégner d’un parfum de réglisse frais.
La bibérine et les rouleaux de réglisse